Des récompenses prestigieuses.

Outre le Prix de Rome, Freddy Tiffou reçut, en 1958, le fameux Prix Velasquez, une importante récompense espagnole. Malheureusement, cette bourse lui fut retiré pour "non-usage dans les délais". Ainsi, il pouvait se targuer d'avoir obtenu la bourse pour la Casa Velazquez la même année que Prix de la Jeune Peinture, l'équivalent du Prix Goncourt de la Littérature. Il fut également selectionné en 1956 pour le Prix Othon Friesz alors qu'il était boursier à Collioure. Ces récompenses furent accueillies avec beaucoup d'humilité par l'artiste. Elles traduisent surtout la confiance accordée par ses pairs et sont la preuve indéniable de son talent. Par ailleurs, ces nombreux prix lui permirent d'être exposé un peu partout dans le monde. Son oeuvre voyagea de Paris à Tokyo (grâce à la Galerie Tamenaga) en passant par l'Italie, l'Allemagne, l'Algérie, les Etats-Unis, sans oublier Antibes dans une exposition intitulée « Les Cinquante Derniers Premiers Grand Prix de Rome » chez Picasso-Antibes. Cette exposition, qui s'est tenue du 15 juillet au 31 octobre 1977, était alors placée sous le haut patronage de Michel d'Ornano, ministre de la culture et de l'environnement et de Pierre Merli, maire d'Antibes. L'oeuvre choisie pour représenter Freddy Tiffou n'était autre que celle qui lui avait permis de gagner le Prix de Rome : Autoportrait entouré d'objets, une oeuvre aujourd'hui exposée à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA).

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